• Narann@lemmy.world
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    1 year ago

    il y a vraiment un besoin ?

    J’ai vécu une bonne partie de ma vie en campagne. La première chose que tu veux c’est une mobylette pour te casser voir tes potes.

    Tout est très espacé, les bus ne font que suivre les axes principaux (mes potes étant souvent à 1km de l’arrêt, idem pour moi).

    Bref, la distance a toujours été un problème à la campagne. C’est une des raisons pour lesquels les fêtes étaient courantes, pour avoir un prétexte pour se retrouver.

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
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      1 year ago

      Je suis consciente du problème de la distance et des transports à la campagne, mais comme tu le dis il y a déjà les mobylettes et compagnie. Je me demandais s’il y avait vraiment un gros avantage à utiliser la voiture plutôt que ces moyens-là pour un jeune de 17 ans.

      Élisabeth Borne dit que c’est une mesure qui vise en premier lieu à aider les jeunes qui doivent faire des trajets domicile-emploi-CFA. Ça veut dire que ces ados devront avoir leur propre voiture, ce qui coûte très cher, et qu’ils pratiqueront l’autosolisme toute la semaine, alors qu’ils pourraient à la place utiliser un véhicule dimensionné pour une personne. Dans ce cas de figure, le scooter ou la mobylette (voire la moto ?) me parait plus adapté — mais je n’y connais pas grand chose. Après, le problème de sécurité mentionné par Ziggurat est pertinent.

      • Narann@lemmy.world
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        1 year ago

        Ayant bossé quelque temps en usines, zone industrielles sont au milieu de nulle part, les routes pour y accéder ne sont pas les plus safe quand tu commences à 4h…

        Pour l’anecdote, le parking de l’usine dans laquelle je travaillais était immense, les gens venaient de partout dans les environs. Pourtant, dans les environs, il n’y avait pas grand-chose.

        Et au passage, oui, certains viennent en mobylette et la seule chose qu’on leur disait à la pause dej c’était : « Fais gaffe à toi, la route est vide, sans éclairage, les gens roules vite. »

        C’est une question qui me taraude depuis un moment : Comment tu rends écologique le travail de ces gens. J’ai l’impression que tu es obligé de revenir à des bâtiments autours des usines… J’imagine que ça ne suscite pas l’adhésion.

        Et la réciproque, surement, c’est que le discours écologique doit plus les faire culpabiliser qu’autre chose.