Les forêts représentent un important volume de carbone capté puis stocké dans les troncs des arbres, leurs racines, et dans les sols.
À ce titre, elles jouent un rôle crucial dans la régulation du climat à l’échelle planétaire.
Elles forment également un exceptionnel réservoir de biodiversité et constituent une protection contre l’érosion des sols, en plus d’être une source de bois pour la construction, le chauffage ou la fabrication du papier. Et ce ne sont là que quelques exemples de nombreux services fournis par ces écosystèmes.
En bref, les habitants de la Terre ont grand besoin d’elles et pourtant, les incendies ravagent les forêts de l’Ouest américain ou de l’Australie. En Europe, c’est la sécheresse qui entraîne des dépérissements massifs, et la canicule annoncée en ce mois de juillet 2022 ne va guère arranger les choses. Des centaines d’hectares de forêt amazonienne sont également abattus pour faire place aux terres agricoles. Un peu partout dans le monde, des maladies émergentes et des ravageurs exotiques envahissants menacent la survie de nombreuses espèces d’arbres.
Face à ce paradoxe, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour planter des arbres, avec l’idée que les arbres seraient la solution au changement climatique. L’idée est séduisante, mais peut être simpliste, notamment parce que toutes les plantations ne se valent pas.
Comment sauver la forêt française
TRIBUNE. Sécheresse, maladies, incendies… Deux scientifiques détaillent leurs propositions pour aider nos forêts à traverser la crise climatique.