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Continue vers la droite

0 écouter sans ouvrir

En collant discrètement ton oreille contre le _ _ _ _ froid tu ne discerne qu’un raclement de gorge. Il n’y a pas d’œil de beuf pour voir à l’extérieur, et les secondes silencieuses qui s’écoulent te paraîssent interminable, quand soudain tu comprends : “Tu vois ça c’est un lead potentiel de perdu. Tu pourras le noter dans ton rapport de stage…” Puis des pas s’éloignent. Tu te remets à respirer normalement, et attend encore quelques secondes pour être sûr⋅e.

• ensuite tu retournes dans la cuisine.

1.1.2 “Je suis désolé, mais cette information n’est pas disponible actuellement. Pourrions nous continuer plus tard…”

En face il écarquille les yeux, comme pris de surprise, et se met à fouiller dans sa poche : “Écoutez ce n’est pas grave je ne vais pas vous faire perdre votre temps plus longtemps, mais voici un bon de réduction valable chez tous nos partenaires !”

Tu attrapes machinalement le papier qu’il te tend en disant au revoir poliment. Referme la porte. Regarde le coupon : “10 € de réduction dans les magasins participants à l’opération”.

Note la référence du bon de réduction :

Après cet épisode, ton répit est de courte durée, c’est ton téléphone qui se met maintenant à sonner.

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La route continue mais devient instable.

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0 écouter sans ouvrir

En collant discrètement ton oreille contre le _ _ _ _ froid tu ne discerne qu’un raclement de gorge. Il n’y a pas d’œil de beuf pour voir à l’extérieur, et les secondes silencieuses qui s’écoulent te paraîssent interminable, quand soudain tu comprends : “Tu vois ça c’est un lead potentiel de perdu. Tu pourras le noter dans ton rapport de stage…” Puis des pas s’éloignent. Tu te remets à respirer normalement, et attend encore quelques secondes pour être sûr⋅e.

• ensuite tu retournes dans la cuisine

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• La route va tout droit

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Tu entrouvres la porte, et face à toi un cinquentenaire souriant en chemise et chaussures de ville lance immédiatement la conversation d’un ton assuré :

- Bonjour, Etienne Jouvin des produits Friscot, je suis avec Émilie ma collaboratrice, vous connaissez les produits surgelés Friscot ? - Euh, non je … - J’imagine que vous consommez des surgelés?

Comme leur présence à ta porte ne te ravit pas vraiment , tu essaie de trouver un premier stratagème rapide et efficace pour leur faire comprendre de passer chemin sans être trop désagréable :

- En fait j’ai pas de congélateur.

Le représentant prend un ton un peu désolé mais qui paraît relativement sincère :

- Ah, mais comment vous faîtes alors, vous êtes obligée de tout consommer frais? Ça doit être contraignant. - Oui c’est ça j’achète que des produits frais, du coup je suis pas intéressée là… - Alors bon courage à vous madame, et bonne journée.

Tu les vois tourner les talons, un petit soulagement _ _ _ , mais au moment où tu vas refermer la porte, Etienne Jouvin se retourne et te lance dans les yeux : - Mais alors comment vous faîtes pour les cônes de glace chocolat en été?

C’est là que toute l’histoire prend un tour étrange. Ta première réaction alors qu’il a planté ses yeux inquisiteurs dans les tiens, c’est de te demander “comment il sait pour les cônes choco celui-là?” Un doute étrange t’envahit. Une angoisse aussi grande que ton _ _ _ _ _ Ta deuxième réaction c’est d’hésiter entre claquer la porte et chercher rapidement un mensonge assez gros pour pouvoir te justifier.

• Pour chercher un mensonge, cliquer ici
• Pour claquer la porte au nez des représentant⋅es, cliquer ici

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