Extrait

Dans un contexte international de régression du droit à l’IVG, le gouvernement, porté par une opinion française largement favorable à inscrire le droit à l’IVG dans la constitution, a soumis au Parlement un projet de loi constitutionnelle « visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ».

Comme son intitulé ne l’indique pas, il propose d’ajouter à l’article 34 de la Constitution, c’est-à-dire au titre des compétences du « législateur », les termes suivants : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse »

Ce projet, actuellement débattu au Parlement, déçoit une partie de la communauté juridique et des acteur.ices de terrain qui espéraient que le texte permettrait d’empêcher un recul du droit à l’avortement.

Le SAF partage cette déception et s’inquiète même de la propension du texte à ouvrir la porte à un tel recul.

  • Noo@jlai.lu
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    8 months ago

    Et donc ?

    On peut dire ça de toutes les lois hein : “voter une loi, c’est bien, l’appliquer c’est mieux” oui bah oui, merci bien on y avait pas pensé tiens…

    • Snoopy@jlai.luOP
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      8 months ago

      @Navigator@jlai.lu @Mathieu@lemmy.nuage-libre.fr

      Mathieu a raison sur la discordance qu’il y a entre la loi rédigée et son application. L’Etat ne met pas assez de moyens ou ne s’en occuppe pas.

      Navigator a raison de dire que ça ne sert pas à rien et qu’il faut que ce soit inscrit dans la constitution droit à l’IVG.

      • Noo@jlai.lu
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        8 months ago

        Surprise ! Il y a des gens qui ne respectent pas les lois ! Ah ben tiens si on me l’avais dit avant…

        Et en plus l’État respecte pas les lois non plus tu dis ? Mais a quoi ça sert alors les lois ?