• edriseur@jlai.lu
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    14
    ·
    edit-2
    11 months ago

    Le problème, c’est qu’on rejette beaucoup trop d’eaux usées à proximité. Ça empire quand il y a des fortes pluies comme pendant ces dernières semaines. Un ostréiculteur du bassin nous disait l’autre jour qu’il ne pense pas que les huîtres y perdurent longtemps car il y a de plus en plus d’habitations à proximité.

    Ou alors il faudrait rejetter des eaux moins sales dans la nature 🤷 On peut se dire ‘cheh’, mais perso je vois plus les huîtres comme les canaris utilisés autrefois dans les mines, ça témoigne d’un niveau de pollution de l’eau qui augmente.

    • Snoopy@jlai.lu
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      1
      arrow-down
      4
      ·
      edit-2
      11 months ago

      Je pense que c’est l’inverse : moins il pleut, moins l’eau sale ou salé est diluée (la mer remonte ds le fleuve).

      Ça empire avec la secheresse. À confirmer via une étude.

      • Snoopy@jlai.lu
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        2
        ·
        edit-2
        11 months ago

        En effet.

        Pour les études, Je pensais à la concentration de la pollution dans l’eau quand t’as pas d’eau. Par exemple prend une eau noire et met de l’eau. Ça devient plus clair donc moins noire. Cette dillution la rend moins toxique, j’imagine.

        Maintenant imagine une secheresse très forte. Le fleuve est bas. Si on deverse ça, on tue le vivant. je sais pas comment c’est geré mais je pense que 80% de l’eau est sale. Un cocktail chimique qui finit dans l’assiette (poisson) et le robinet (mer>nuage>pluie). De même pour les centrale nucléaire qui deversaient de l’eau chaude.

        Donc faut changer d’approche radicalement car ça s’est deja produit. L’eau ne doit plus etre un tampon pour notre saleté mais propre et en circuit fermé pour stopper tout prélèvement.

        • flyos@jlai.lu
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          11 months ago

          C’est super compliqué la dynamique des polluants. Ça dépend de plein de trucs, et c’est en plus propre à chaque substance en fonction de son hydrophilie, de sa stabilité, de sa métabolisation éventuelle… Je pense que l’effet que tu décris doit jouer un peu, mais moins que les débordements des eaux de vannes qui rejettent d’un coup plein de substances dans le milieu.

          • Snoopy@jlai.lu
            link
            fedilink
            Français
            arrow-up
            1
            ·
            edit-2
            11 months ago

            merci :)

            Sinon j’envisageais de faire une formation d’hydrologue pour completer celle du maraichage. Est ce que ce sont des formation longue ou ya moyen d’etre autodidacte et de se former sur le sujet à force de lecture ? J’ai l’impression que tu connais.

            • flyos@jlai.lu
              link
              fedilink
              Français
              arrow-up
              2
              ·
              edit-2
              11 months ago

              Je connais le sujet uniquement tangentiellement parce que j’ai des collègues qui font de la recherche en écotoxicologie et que je vois la recherche à travers leurs présentations. Du coup, je sais pas trop pour la formation désolé.

              • Snoopy@jlai.lu
                link
                fedilink
                Français
                arrow-up
                1
                ·
                11 months ago

                si t’as des ressource accessible au grand public, hésite pas :)

      • Sphks@lemmy.dbzer0.comOP
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        2
        ·
        11 months ago

        Lors de la visite des égouts de Paris on apprend qu’il n’y a qu’un seul réseau pour les eaux de pluie et les eaux sales d’égouts. Refaire les canalisations est impossible. Les eaux sont traitées mais il suffit d’un orage pour que des vannes s’ouvrent et que tout le caca soit déversé directement dans les Seine.

        • flyos@jlai.lu
          link
          fedilink
          Français
          arrow-up
          3
          ·
          11 months ago

          Il me semble que le chevauchement des réseaux n’est que partiel en certains endroits non? En tout cas, il reste encore pas mal d’appartement qui sont reliés au colonnes de pluies à Paris, faute de colonne sanitaire existante. C’est pas légal, mais il y a pas mal de tolérance, bien que la pression remonte pour les JO. Et par ailleurs, le réseau des eaux de pluie récolte tout ce qui vient de la rue. Donc de toutes façons, elles sont à traiter ces eaux de pluie. Mais une meilleure déconnexion des réseaux serait plus facile à gérer et moins catastrophique en cas de crue, c’est sûr.

          • Sphks@lemmy.dbzer0.comOP
            link
            fedilink
            Français
            arrow-up
            1
            ·
            11 months ago

            Toutes les nouvelles canalisations sont séparées. Mais il reste des centaines de kilomètres d’anciennes canalisations juste en dessous des rues. Les bouches des caniveaux s’y déversent directement. Il n’y a tout simplement pas la place pour ajouter des canalisations, sauf à tout casser et tout reconstruire.

      • Snoopy@jlai.lu
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        2
        ·
        11 months ago

        Et oui il serait temps de passer aux toilettes sèche et de suivre le réseau RENATA qui organise des intestinales. :)

  • TGhost
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    3
    arrow-down
    2
    ·
    edit-2
    3 months ago

    deleted by creator