À partir du 1er janvier 2024, il sera obligatoire de trier ses biodéchets. Les composteurs, qu’ils soient individuels ou collectifs, vont donc se multiplier. Et chacun devra se familiariser avec les règles à respecter.
Je ne me souviens plus exactement ce que j’ai suivi mais il y a pas mal de tuto YouTube là dessus.
L’idée, c’est d’enfermer nos déchets avec des bactéries qu’on a choisi et avec le moins d’air possible. En prenant soin de ne pas prendre d’aliment déjà pourri ou moisi. On a donc, les bactéries de notre choix dans l’environnement adapté, donc elles seulement vont se développer.
Il faut donc :
un seau hermétique à l’air et de quoi isoler le fond pour quand on commence avec un seau quasiment vide de déchet et rempli d’air ; un deuxième seau. Les seaux doivent permettre la collecte du jus de fermentation (double fond par exemple).
Des bactéries pour inoculer nos déchets de départ.
Des déchets pas pourri pas moisi et pour commencer pas de produits laitiers fermentés.
Une petite boîte de stockage intermédiaire.
On mets des déchets au fond du seau. On rajoute des bactéries, on ferme et on attend une à trois semaine pour lancer le truc.
On ouvre le seau maximum une fois par jour pour le remplir. Ça permet de ne pas introduire trop d’air. On collectera dans une petite boîte nos déchets de la journée en attendant d’ouvrir le seau.
Tout les 5 centimètres de déchets, on remets des bactéries.
Tous les quelques jours, on récupére le jus pour le stocker ailleurs ou on le jette.
Quand le seau est plein, on le laisse fermenter sans l’ouvrir pendant 3 semaines, pendant ce temps on utilise le deuxième seau en recommençant la même manœuvre.
Au bout des trois semaines, on enterre le contenu du seau. L’odeur a changé mais pas l’apparence. Le contenu se décomposera en 3 semaines.
Moi, je me suis compliqué la tâche en fabriquant mon seau à bokashi moi-même. Je n’ai pas tenté de cultiver moi-même mes bactéries mais c’est possible. Le plus simple, c’est d’acheter un kit (deux seaux avec robinet et du son inoculé aux bactéries). En théorie, si on fait bien les choses, nos bactéries se développent et on peut réutiliser notre jus de bokashi pour inoculer les suivants sans racheter du son à chaque fois.
@pseudo @Camus t’as des tuto dessus ? La seule fois ou j’ai vu cette méthode c’était dans une série Arte avec un bateau low-tech. :)
Je ne me souviens plus exactement ce que j’ai suivi mais il y a pas mal de tuto YouTube là dessus.
L’idée, c’est d’enfermer nos déchets avec des bactéries qu’on a choisi et avec le moins d’air possible. En prenant soin de ne pas prendre d’aliment déjà pourri ou moisi. On a donc, les bactéries de notre choix dans l’environnement adapté, donc elles seulement vont se développer.
Il faut donc :
On mets des déchets au fond du seau. On rajoute des bactéries, on ferme et on attend une à trois semaine pour lancer le truc. On ouvre le seau maximum une fois par jour pour le remplir. Ça permet de ne pas introduire trop d’air. On collectera dans une petite boîte nos déchets de la journée en attendant d’ouvrir le seau. Tout les 5 centimètres de déchets, on remets des bactéries. Tous les quelques jours, on récupére le jus pour le stocker ailleurs ou on le jette.
Quand le seau est plein, on le laisse fermenter sans l’ouvrir pendant 3 semaines, pendant ce temps on utilise le deuxième seau en recommençant la même manœuvre. Au bout des trois semaines, on enterre le contenu du seau. L’odeur a changé mais pas l’apparence. Le contenu se décomposera en 3 semaines.
Moi, je me suis compliqué la tâche en fabriquant mon seau à bokashi moi-même. Je n’ai pas tenté de cultiver moi-même mes bactéries mais c’est possible. Le plus simple, c’est d’acheter un kit (deux seaux avec robinet et du son inoculé aux bactéries). En théorie, si on fait bien les choses, nos bactéries se développent et on peut réutiliser notre jus de bokashi pour inoculer les suivants sans racheter du son à chaque fois.