• keepthepace@slrpnk.net
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    1 year ago

    “Bio” est une façon de ne pas dire “de luxe”. Bah oui, y a une crise du pouvoir d’achat.

    • Snoopy@toulouse.social
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      1 year ago

      @keepthepace @Camus Mmm, oui et non. De mon coté, je trouve bien d’augmenter les prix car ça permettrait aux producteurs et productrices de mieux vivre. Là, même avec le bio, on les paye au lance pierre.

      J’ai 2 solutions pour cette crise :
      -la sécurité sociale alimentaire où tous et toutes cotisent et sans l’intervention de l’etat qui fait du blanchissement de l’argent du contribuable
      -La monnaie libre. C’est une crypto-monnaie où tous les membres recoit 12g1 par jour. Pas d’euros g1 contre g1.

      • keepthepace@slrpnk.net
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        1 year ago

        Il y a des labels alternatifs au bio qui s’intéressent avant tout à la rémunération des producteurs. Aucun ne s’est encore imposé (y a commerce équitable pour les trucs importés) mais ça serait la solution logique. Je dois avouer que j’ai jamais pris le temps de m’y intéresser.

        la sécurité sociale alimentaire où tous et toutes cotisent et sans l’intervention de l’etat qui fait du blanchissement de l’argent du contribuable

        Ça marcherait comment? une AMAP avec le prix en fonction des revenus? Une cotiz mensuelle en fonction des revenus et des bons d’achat égaux?

        La monnaie libre. C’est une crypto-monnaie où tous les membres recoit 12g1 par jour. Pas d’euros g1 contre g1.

        Je m’intéressais beaucoup aux cryptomonnaies quand on pouvait encore prétendre que c’était un outil anarchiste et anticapitaliste. Comment marcherait ton truc? On vérifie l’identité des personnes pour éviter les doublons et on donne l’équivalent de tickets de rationnement?

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Il y a des labels alternatifs au bio qui s’intéressent avant tout à la rémunération des producteurs. Aucun ne s’est encore imposé (y a commerce équitable pour les trucs importés) mais ça serait la solution logique. Je dois avouer que j’ai jamais pris le temps de m’y intéresser

          Seul le label AB permet d’avoir un crédit de 4500€ d’impots. Mais c’est beaucoup l’administratif, de charge mentale. En général on le fait au début pour l’installation, puis on arrete.

          Ça marcherait comment? une AMAP avec le prix en fonction des revenus? Une cotiz mensuelle en fonction des revenus et des bons d’achat égaux?

          Cotisation mensuelle de 150€/personne (?) indexé sur les salaires de chacun. Etktu peux uniquement achéter chez des producteur, restorants et magasins conventionnés. Iels reflechissent à inclurent les cotisations patronales.

          Après c’est à ajuster. C’est en test à Bordeaux, Toulouse et Montpellier. Si c’est pas dans votre ville, faut diffuser cette idée car ya moyen de sauver la population.

          Reste que 100% bio c’est pas possible car ya pas beaucoup de producteur.ices bio. Mais ça fonctionne sur le Système de Participatif de Garantie.

          https://www.chaireunesco-adm.com/Mathilde-Gourion-Retore

          Je m’intéressais beaucoup aux cryptomonnaies quand on pouvait encore prétendre que c’était un outil anarchiste et anticapitaliste. Comment marcherait ton truc? On vérifie l’identité des personnes pour éviter les doublons et on donne l’équivalent de tickets de rationnement?

          La limite de la monnaie libre, la G1 (se prononce june), est qu’elle est antisystème. Quand tu vends des choses tu ne paie pas la TVA. Aussi, tu ne gagnes pas d’euros avec et donc ne peut pas acheter les matières premières. Ça faut en avoir conscience.

          De même qu’elle est uniquement virtuelle comme l’euro mais elle n’a pas d’équivalent en billet. Ce sont plutot des coupons et donc la monnaie libre a une dette technique puisqu’elle necessite internet, smartphone…l’euro aussi, mais moins je suppose.

          D’autre part, effectivement on verifie l’unicité du compte qui va recevoir la dividende universelle (≈revenu universelle). Et si tu as plusieurs comptes et bien tu pourra tout acheter (voler)…Cette vérification se fait par coptation et la règle des 5 pas, c’est ce qu’on appelle la toile de confiance. Mais tu te doutes bien qu’on est pas tous formé à ça.

          Reste que c’est un moyen d’echange qui vise à réduire les inégalités lors de la création monétaire. Cad, que chacun, à condition d’avoir son identité vérifiée, devient co-créateur de la monnaie. Et que tu arrives avant ou après, la DU va redistribuer la masse monétaire à tout le monde. En cela, c’est différent du bitcoin. Ya pas de contrainte salaire = travail, ni de minage.

          Et pour moi, ce serait une des réponses possibles pour une société décroissante qui nécessite de changer de système économique.

          Après c’est mon avis personnel.

          • keepthepace@slrpnk.net
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            1 year ago

            Cotisation mensuelle de 150€/personne (?) indexé sur les salaires de chacun. Etktu peux uniquement achéter chez des producteur, restorants et magasins conventionnés. Iels reflechissent à inclurent les cotisations patronales.

            Le problème de ce genre de trucs, c’est que si c’est volontaire, personne ne va accepter de payer plus de 150€ pour recevoir moins via des producteurs limités. C’est de la charité déguisée, mais en moins pratique, parce que tu limites le catalogue de ce que tu peux acheter. Si c’est obligatoire imposé par la mairie, c’est déjà mieux mais je serais un peu surpris que ce soit le cas?

            C’est pas la première fois que j’entends parler de la G1, je crois que je vais m’y mettre. Faut que je trouve 5 personnes pour me certifier par contre _; Je suis curieux de voir ce que ça donne, j’ai quelques doutes sur certains aspects mais rien de bloquant.

            Quand tu vends des choses tu ne paie pas la TVA.

            Oui alors méfiez vous, l’administration fiscale considère taxable des transactions même faites hors échange d’euros, sinon vous vous doutez bien que les riches feraient du troc en NFT pour esquiver ça.

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Le problème de ce genre de trucs, c’est que si c’est volontaire, personne ne va accepter de payer plus de 150€ pour recevoir moins via des producteurs limités. C’est de la charité déguisée, mais en moins pratique, parce que tu limites le catalogue de ce que tu peux acheter. Si c’est obligatoire imposé par la mairie, c’est déjà mieux mais je serais un peu surpris que ce soit le cas?

              Vue les initiatives et je pense que beaucoup de producteurs et productrices rejoindront ce mouvement. C’est pas de la charité déguisés l’idée c’est quelque soit tes revenu tu as le droit de bien manger et ceux qui produisent d’être bien rénuméré quelque soit les aléas climatique. C’est une économie solidaire. Et c’est une expérimentation.

              Le site du projet : https://securite-sociale-alimentation.org/

              « Vous voulez le ticket ? Non, de toute façon ce n’est pas remboursé par la sécu. » Cette phrase n’aura peut-être bientôt plus sa place en Gironde. En effet, le projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation veut qu’un jour chacun et chacune puisse cotiser selon ses revenus et recevoir chaque mois, selon ses besoins, une somme d’argent à dépenser pour se nourrir. Pour cela il faut construire les fondations de ce projet. La journée de lancement du 30 mai a constitué la première pierre quand toutes les parties ont signé la charte de valeur et d’engagement. C’est ainsi que le Département de la Gironde, la Ville de Bordeaux et le collectif Acclimat’action travailleront main dans la main. Le Président de la Gironde, Jean-Luc Gleyze se réjouit d’une coopération 100% girondine : « Le Département a pour mission les solidarités humaines et territoriales. La précarité alimentaire est un sujet auquel nous sommes confrontés. Nous savons que cette expérimentation existe déjà à Montpellier, à l’échelle d’une ville. On a voulu le à faire à l’échelle d’un département avec des espaces urbains comme Bordeaux et Bègles et des espaces ruraux que sont le Pays Foyen et le Sud-Gironde. L’idée est que cela soit véritablement une expérimentation girondine. »

              Puis c’est autour de Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux, de souligner l’importance d’une gouvernance à trois têtes :

              « Ce projet est la confluence entre deux politiques publiques : d’une part la résilience alimentaire et d’autre part la solidarité alimentaire. Nous avons la chance d’avoir un Conseil Départemental qui était très avancé sur la question. On s’est dit Banco ! On en a profité pour se lancer dans ce beau challenge. Le collectif Acclimat’action était également très avancé sur ce sujet, alors nous avons saisi cette opportunité pour bâtir ce projet tous ensemble. »

              Le projet est encore en construction avec un collectif de 40 citoyens répartis sur les territoires de Bègles, Bordeaux, Pays Foyen et Sud-Gironde. La phase d’expérimentation devrait débuter à l’horizon mars 2024.

              C’est un gros projet, incroyable ! C’est une révolution pour moi, c’est immense. Au départ je l’avais lu dans un collectif, dans la presse ya 2 ans et maintenant ça pousse comme des champignons et ya pas mal de campagne. C’est beau ! Et c’est aussi important de souligner que la gouvernance est démocratique. C’est un des pilier de la SSA en opposition à la SS actuelle qui est sous controle de l’Etat.

              • keepthepace@slrpnk.net
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                1 year ago

                Désolé, j’ai peut être été maladroit dans ma réponse: je critique pas du tout la volonté de le faire ni l’objectif, je m’interroge juste sur la viabilité du truc. Un dispositif peut fonctionner avec quelques dizaines de bénévoles enthousiastes qui sont prêt à y mettre du temps et de l’argent, mais pour avoir un effet à plus grande échelle, il faut que le deal soit intéressant pour tous les participants. Une personne pauvre qui retrouve une partie de ses achats subventionnés sera heureuse, mais une personne riche aurait quel intérêt à y participer? Au contraire de la sécu tu ne peux pas jouer sur la peur d’une grosse dépense soudaine: les dépenses alimentaires sont relativement prévisibles et stables. C’est pour ça que je demande si c’est un prélèvement obligatoire ou du volontariat, ça change la nature du projet à mon sens.

                Perso ce que j’aimerais voir c’est une sorte de “magasin général” où les adhérents/sociétaires/subventionnés pourraient prendre ce dont ils ont besoin sans payer. Il y aurait des quotas pour limiter les abus, mais ils seraient largement au dessus de la conso moyenne d’un foyer. Ce serait des produits de première nécessité, insuffisants pour remplir un frigo médian mais assez pour survivre: huile, pates, farine, riz… Ceux qui ont les moyens compléteraient vraisemblablement avec du supermarché et utiliseraient assez peu ce qu’on y trouve, mais les plus pauvres auraient la possibilité de vivre quasiment exclusivement avec ce contenu. Et petit à petit, on enrichit le catalogue.

                D’une façon général, je pense que pour passer en mode “post-scarcity”, il faut de plus en plus passer à ce mode de “souscription illimitée” qui redistribue d’une façon quasiment invisible et naturelle.

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Intéressant, après comme dit plus haut, c’est une expérimentation. Moi ça m’interresse d’y participer car je trouve normal que les autre puissent bien manger. :)

                • Papiercousu@jlai.lu
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                  1 year ago

                  “Perso ce que j’aimerais voir c’est une sorte de “magasin général” où les adhérents/sociétaires/subventionnés pourraient prendre ce dont ils ont besoin sans payer. Il y aurait des quotas pour limiter les abus, mais ils seraient largement au dessus de la conso moyenne d’un foyer. Ce serait des produits de première nécessité, insuffisants pour remplir un frigo médian mais assez pour survivre: huile, pates, farine, riz… Ceux qui ont les moyens compléteraient vraisemblablement avec du supermarché et utiliseraient assez peu ce qu’on y trouve, mais les plus pauvres auraient la possibilité de vivre quasiment exclusivement avec ce contenu. Et petit à petit, on enrichit le catalogue.”

                  En fait, ça existe déjà avec les épiceries solidaire, les épiceries autogérées et les supermarchés coopératif. Mais on ne peu pas avoir le beurre et l’argent du beurre ( c’est le cas de le dire).

                  Subventionnés: Les épiceries solidaires

                  Elles sont réservées uniquement aux personnes orientés par les travailleurs sociaux, leur stock provient de dons , vendu à prix cassé entre 10 et 30% de leur prix dans le commerce. Mais on reste dans l’aide sociale avec tout ce qui va avec.

                  https://www.aide-sociale.fr/epiceries-sociales/

                  Adhérents: Les épicerie autogérées

                  Ce sont des initiatives citoyennes auto-organisée et qui se revendiquent d’une totale horizontalité. Elles fonctionnent sur un système d’adhésion ( loyer, charge, frais) puis chacun provisionne son compte de manière libre sur le principe du crédit positif. Les produits y sont vendu à prix coutant, sans marge. Mais les produits qu’on y trouve sont principalement des produits bio/locaux, car ce type de structure est trop petite pour avoir accès à des grossistes.

                  https://cooplib.fr/

                  Sociétaires: Les supermarchés coopératifs

                  Ce sont également des initiatives citoyennes auto-organisées mais ou 20% de la gestion repose sur une équipe de salariés. Elle s’inspirent directement de la Park Slope food de New-york modèle perenne depuis 1973. Les clients-coopérateurs possèdent tous des parts du magasin et s’engagent à donner de leur temps à raison de 3h par mois. Le catalogue se veut être une offre la plus complète possible avec des produits bio/locaux mais également du conventionnel et le travail avec des grossistes. Les produits sont vendu avec une marge unique autour de 20% ( loyer, charges, frais, salaires). Tout les bénéfices sont directement réinvestis dans le magasin. Les supermarchés coopératif ont pour objectif une transformation systémique, quand les épiceries auto-gérée s’inscrivent plutôt dans l’expérimentation politique et sociale.

                  La Cagette supermarché coopératif de Montpellier est ainsi très actif dans l’expérimentation en cour de sécurité sociale de l’alimentation.

                  https://forum.supermarches-cooperatifs.fr/

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              C’est pas la première fois que j’entends parler de la G1, je crois que je vais m’y mettre. Faut que je trouve 5 personnes pour me certifier par contre _; Je suis curieux de voir ce que ça donne, j’ai quelques doutes sur certains aspects mais rien de bloquant.

              Le seul moyen pour etre certifié c’est d’aller régulièrement au gmarché locaux. Et ça te donnera une idée, pour être honnète dans mon groupe, pas mal était antivax, antipass voir de l’antroposophie, je sais pas si c’est généralisé mais c’est aussi un aspect qui m’a bloqué complètement. A savoir comme tu es nouveau, nouvelle, que tu ne produis pas ta monnaie car non-membre, tu peux demander une cagnotte pour débuter. Moi je donne direct des G1 car ça vient de rien. Donc hésite pas à demander.

              Oui alors méfiez vous, l’administration fiscale considère taxable des transactions même faites hors échange d’euros, sinon vous vous doutez bien que les riches feraient du troc en NFT pour esquiver ça.

              Oui, ça fait débat chez les junistes et la question chez les pro est difficile car ya un flou juridique…Ya bien une taxe mais…Je sortirais pas ce qui a été dit. En résumé, avec certain ou certaine, c’est lunaire, d’autre sont plus sérieux et font attention aux factures mais ya un manque d’informations même chez les experts comptables.

              • keepthepace@slrpnk.net
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                1 year ago

                Ok, ça confirme un peu mon expérience autours des cryptos: tu te retrouves vite entouré de gens qui veulent t’expliquer les conspirations du système bancaire mondial parce qu’ils viennent de comprendre la relation entre monnaie et dette, ou le principe de la pyramide de Ponzi. Mais y a peu de personnes capables de vraiment expliquer concrètement quel problème leur système résout et comment. Ça m’intéresse quand même cette monnaie en pratique déflationniste. Merci pour l’info qu’il faut aller à un marché, j’en vois en Isère, j’irai surement à un dans les prochains mois.

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Si ça t’intéresse, tu as une partie de la réponse dans la théorie relative de la monnaie. Tu as un résumé sur le site de l’ADEME (oui, le gouvernement a soutenue la monnaie libre) : https://wiki.resilience-territoire.ademe.fr/wiki/Théorie_Relative_de_la_Monnaie_(TRM)

                  Dans la TRM, Laborde explique comment il a créé le dividende universelle (DU) et d’où vient sa formule mathématique. Moi, je comprends rien mais le schéma est intéressant.

                  Reste à savoir pourquoi ça marcherait à grande échelle et qu’elles en sont les limites. Et je trouve que ça manque cruellement de contre-expertise et quand tu le fais : boum.

                  Yen a un qui en a fait une analyse ici mais j’ai pas la connaissance nécessaire qui me permettrait d’analyser son propos : https://allocation-universelle.net/monnaie-libre#limitations

                  • Après, est ce que ça te permettra de bien manger, d’avoir un toit ? Non, le DU n’est pas un revenu de base.
                  • Est ce que ça limite les loyers cher ? Non. Tu peux louer un loyer très cher. Donc déjà c’est un problème.

                  Niveau protection, règles économiques, je n’y connais rien. Les seules choses que j’approuve dans la monnaie libre c’est :

                  • elle décentralise la création monétaire. L’argent est dans nos mains.
                  • elle repose sur une activité locale, irl, face to face
                  • elle n’est pas faite pour etre accumulé et vise l’égalité dans la création monétaire pour tous et toutes.

                  Enfin, ma vraie réflexion c’est celle ci : c’est une forme de revenue universelle et une des réponses pour le climat car on ne peut pas être en croissance. C’est scientifiquement impossible de rester sous le seuil 2°c et d’être en croissance.

                  Et dans un monde sans CO2, donc production de valeur, donc sans travail, donc sans emploi, tu n’as pas de salaire. tu peux pas cotiser. Donc pas de routes, retraites, écoles…et comment on echange ? On a la banque du temps, revenu universelle, les SEL…pleins de choses à expérimenter, réinventer.

                  Pour moi, la question c’est quels systèmes économiques peut-on mettre en place qui soient soutenables et garantissent une activité économique respectueuse de la planète et réduisent les inégalités.

                  C’est pas tant que ce soit sécurisé via la blockchain qui m’interesse dedans en fait. Et j’aimerai bien que des chercheurs et chercheuses réimaginent :)

                  Désolé pour le long pavé. En tout cas, ça m’interesserais d’avoir ton retour. :)

    • Narann@lemmy.world
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      1 year ago

      C’est un peu ça. Il y a des gâteaux sucrés bios, des yaourts bios, etc. C’est la version premium de leur équivalents non bio. Ils sont meilleurs, mais pas donné.

      Le problème ici n’est pas vraiment le bio, mais le simple fait que ces types de produits ne sont pas câblé pour une économie sous tension.

      Je lance le pari que la fabrication de tels produits va revenir dans les mains des gens qui trouveront plus économique de les faire eux mêmes.

  • sheppard@feddit.uk
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    1 year ago

    C’est ce qui m’est arrivé. Depuis 2022, j’achète plus que du poulet conventionnel. Je peux plus me permettre le poulet bio.

    • Snoopy@jlai.lu
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      1 year ago

      Meme celui vendu dans les marchés plein-air par les producteurs ? :(

      • sheppard@feddit.uk
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        1 year ago

        Celui vendu par les petit producteurs locaux est deux fois le prix du bio de super-marché! Je peux encore moins me le permettre.

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          Waw, je pensais que c’était moins cher car pas d’intermédiaire. 😱

          • sheppard@feddit.uk
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            1 year ago

            Y a pas d’intermédiaires mais y a beaucoup de coûts supplémentaires. Le fermier doit maintenant gérer ses stocks et les invendus, au lieu de tout vendre à un intermédiaire à la fin de sa période de production. Les intermédiaires optimisent tout, et jouent sur l’économie d’échelle. En plus de ça, pour le paysan sur le marché, sa clientèle cible c’est les catégories aisées.

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              En tout cas de mon coté, notre cible c’est pas la clientèle aisée mais maintenir un prix juste tout en garantissant l’accès à l’alimentation. PPeut-etre ça depend des regions mais j’ai jamais entendu les maraichers dire que leur cible c’était la clientèle aisée. Et beaucoup donnait à la croix-rouge.

              Après tu es peut-etre dans un autre domaine et tu as un certain regard sur la question ? Tu es paysan.ne ? :)

      • alci@jlai.lu
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        1 year ago

        Sympa les producteurs locaux, mais ils mettent quoi dans leur poulet ?

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 year ago

          De mon coté, rien. Plein air, label Nature & Progrès. J’ai déjà tué un poulet pour le manger.

          • alci@jlai.lu
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            1 year ago

            Cool. Parce que pour avoir bossé pour l’informatique d’une grosse coopérative, je sais de source sûre (bons de livraison) que mesn"petits producteurs locaux" (pommes de terre et oignons), c’est très très loin du bio. Et entre eux et un bio italien, je n’hésite pas…

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Pourtant on traite pas spécialement les patates et oignons. 🤔 je sais que les patates c’est le milidou ou le taupin mais chez les maraichers bio chez qui j’ai bossé ya pas de problème : rotation.

              Pour l’oignon, je m’en rapelle pjus mais c’etait voile anti-insecte contre les mouches.

              Les seuls traitements que j’ai vu c’est :

              • le bt, c’est une bactérie. On l’utilise contre la mouche de l’oignon uniquement em cas d’infestation. Normalement, le voile anti-insecte évite cela.
              • le savon noir. Ya une solution pro aussi.
              • le ferramol, en début de culture contre escargots et limaces, surtout au printemps. La molécule se dégrade dans l’environnement.

              Le reste, ça peut etre la pollution au nitrate. Elle peut venir de la pluie qui amène l’azote du fumier dans l’eau si je dit pas de bétise. Et c’est pour cela qu’on évite d’épemdre les engrais en hivers (pluie)

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Dans mes exploitation non. On les plante avec une cane. Les récoltes vers fin Octobre (d’autre c’est vers aout) quand il pleut pas. Les trie et stock et après ça part sur les marchés. J’ai jamais entendu parlé de produits antigerminatifs, ni dans ma formation au BPREA qui était spécialisée en agroécologie.

              • alci@jlai.lu
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                1 year ago

                Essentiellement des anti-fongiques. Et ils n’étaient pas bio, mais sur le marché ils jouent la carte “local”. Donc à moins de vraiment connaître lemaraîchers, je privilégié le labellisé au local.

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Quand tu es labélisé bio, tu as l’obligation d’utiliser des produits homologués ou de demander une dérogation.

                  Après des produits toxiques sont aussi homologué. Si tu utilises quelque chose qui necessite des EPI, equipement de protection individuel, je considère que ça ne devrait pas etre homologué, meme en bio.

    • Camus (il, lui)@jlai.luOP
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      1 year ago

      Ça se passe au Royaume-Uni ? J’avais vu un reportage Arte l’autre jour, ça avait l’air compliqué