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    5 months ago

    Préface :
    L’Okroshka est une soupe froide traditionnelle russe, emblématique de la cuisine prolétarienne, où les ingrédients de base, simples et accessibles, se combinent en une harmonie dialectique. Cette soupe est le résultat du travail collectif de la terre et de l’homme, et elle incarne l’essence même de la solidarité et de la communauté.

    Ingrédients :

    • 4 pommes de terre
    • 3 œufs
    • 1 concombre
    • 5 radis
    • 1 botte de ciboulette
    • 1 botte d’aneth
    • 200g de jambon ou de saucisse cuite (facultatif, selon les moyens de production disponibles)
    • 500 ml de kéfir ou de kvas (ou un mélange de crème aigre et d’eau pour une alternative prolétarienne)
    • Sel et poivre au goût
    • Jus d’un demi-citron ou vinaigre (pour une touche de lutte révolutionnaire)

    Instructions :

    • Préparation des ingrédients :
      Faire bouillir les pommes de terre dans leur peau jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Les éplucher et les couper en petits dés, symbolisant la fragmentation de la bourgeoisie.

    • Unité des éléments prolétariens :
      Faire bouillir les œufs, les écaler et les couper en morceaux. Couper le concombre et les radis en dés, soulignant l’importance de l’égalité parmi les travailleurs de la terre.

    • Collectivisation des ingrédients :
      Hacher finement la ciboulette et l’aneth, et les ajouter aux autres ingrédients. Si l’économie le permet, ajouter le jambon ou la saucisse en petits morceaux, illustrant l’intégration de toutes les forces de production.

    • Dialectique de la soupe :
      Mélanger tous les ingrédients solides dans un grand bol, représentant la fusion des différentes classes sociales en une société unifiée.

    • Élément liquide du kéfir ou kvas :
      Ajouter le kéfir ou le kvas, ou le mélange de crème aigre et d’eau, pour créer la base liquide de la soupe. Ajuster l’acidité avec du jus de citron ou du vinaigre, représentant les forces révolutionnaires qui équilibrent la société.

    • Assaisonnement et finalisation :
      Saler et poivrer au goût, rappelant que même dans une société sans classes, les goûts individuels doivent être respectés. Laisser la soupe reposer au réfrigérateur pendant au moins une heure pour que les saveurs se mêlent et créent une harmonie parfaite.

    • Service collectif :
      Servir l’Okroshka froide, en partageant avec tous les camarades présents, symbolisant la distribution équitable des richesses.

    Conclusion :
    L’Okroshka est plus qu’une simple soupe ; elle est le reflet de la société marxiste idéale où chaque ingrédient, aussi humble soit-il, contribue à la grandeur de l’ensemble. En dégustant cette soupe, nous célébrons non seulement les délices de la cuisine russe, mais aussi les idéaux de fraternité et de justice sociale.