Super infographies, et chiffres affligeant.

Au passage on voit très bien l’inflexion a la période Chirac / Sarko premier ministre ou la police de proximité a été supprimée et les recrutements PN modifiés en faveur de profils plus agressifs.

  • blyatzKrieg@lemmy.worldB
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    1 year ago

    Bien essayé, tu tromperas ceux qui n’ont pas lu.

    La plupart des personnes tuées suite à une action des forces de l’ordre n’avaient soit commis aucun délit, soit des délits mineurs (infractions au code de la route, tapage nocturne), soit des petits délits économiques (vol de voitures, vol à l’étalage), soit encore des infractions provoquées par l’interpellation elle-même (délit de fuite). Pourtant, ces cas constituent la moitié des personnes décédées des suites d’une intervention.

    un profil de la victime est récurrent. Il s’agit d’un homme âgé de moins de 27 ans, au nom à consonance africaine ou maghrébine qui habite un quartier populaire en périphérie d’une agglomération comme Paris, Lyon ou Marseille. Cette géographie est sensiblement différente de celle des crimes et de la délinquance violente – homicides, coups et blessures volontaires, vols et violences avec armes, violences sexuelles – même si l’Île-de-France, et notamment Paris, ou la ville de Marseille demeurent des points chauds. Le taux d’homicides ou les violences sexuelles sont, par exemple, parfois plus élevés dans les petites villes et villes moyennes d’autres régions.

    Parmi les 489 personnes tuées par balles, 275 n’étaient pas armées, soit 56%.

    Il y a une sacrée marge d’amélioration, ils font n’importe quoi depuis 10-20 ans.

      • ortaviz@lemmy.ca
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        1 year ago

        Je le trouve très orienté Critiquer ceux qui l’appliquent (dans qu’ils restent dans la cadre) n’est pas utile.

        Tu ne peux pas analyser ces faits en te basant uniquement sur la loi, et faire comme si les hommes et femmes qui portent les armes n’avaient pas d’influences extérieures, de culture professionnelle, de préjugés hérités de leur prédécesseurs etc.

        En l’occurence on oublie un peu vite qu’il n’y a pas si longtemps un groupe de discussion raciste, sexiste et homophobe de 8000 policiers avait été révélé par Mediapart, que ce n’est pas le premier du genre, et qu’il y a quelques livres écrits par d’ancien flics qui ont quitté le milieu à cause du racisme. Ça fait des années que ça dure. Oublier tout ça c’est aussi être un peu orienté.