Cet outil, qui passe du vert au rouge en fonction des comportements, a été adapté au monde de la recherche scientifique sous l'impulsion de la Fondation l'Oréal. Il a été distribué jeudi sur le campus de l'université Paris-Saclay.
  • flyos@jlai.luFrançais
    4·
    8 months ago

    J’arrive vraiment pas à comprendre un truc sur ce violentomètre (qui est pas mal par ailleurs) :

    On diffuse des rumeurs sexuelles à ton sujet

    Ça, c’est “Anormal, parles-en”, parce que bon, ça peut arriver qu’on diffuse des informations réelles ou non sur ton intimité, m’t’vois.

    Mais alors ça :

    On raconte des plaisanteries sexistes à longueur de journée

    Alors, là, c’est “Protège-toi, demande de l’aide”, tu es entourée de gros beauf et c’est grave.

    Je ne nie pas la toxicité parfois très forte que peuvent engendrer les plaisanteries sexistes, mais vraiment j’ai du mal à imaginer autre chose qu’une erreur dans la hiérarchisation de ces deux items. Pour moi, l’item “On diffuse des rumeurs sexuelles à ton sujet” est une ligne rouge claire et nette, y a juste pas photo, je le mettrai bien plus bas dans la liste, probablement plutôt en 23 ou 24. Je comprends vraiment pas sa position. Je suis tout seul ?

    • inlandempire@jlai.luFrançais
      4·
      8 months ago

      C’est une version adaptée du Violentomètre qui existait déjà :

      Une femme scientifique sur deux a déjà été victime d’une violence sexiste ou sexuelle dans le cadre de son travail, révèle une enquête Ipsos commandée en 2023 par la Fondation l’Oréal. Cette dernière a donc décidé d’adapter le violentomètre au monde de la recherche et de le distribuer aux étudiants du campus scientifique de Paris-Saclay.

      Il y a le lien officiel de la Fondation L’Oréal qui a créé le Violentomètre : https://www.fondationloreal.com/fr/nos-programmes-pour-les-femmes-et-la-science/contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles

      Et la méthodologie sur le site de l’Université de Genève, avec justement une pdf à résolution très mauvaise qui explique les items, il faut le comprendre dans le contexte de l’environnement de travail : https://www.unige.ch/fapse/grire/outils-de-formation/violentometre

      19 - Tes collègues ou ta hiérarchie, diffusent, en ligne ou de vive voix, des informations réelles ou non, concernant ta vie intime qui te mettent mal à l’aise.

      20 - L’environnement dans lequel tu travailles permet l’existence de comportements sexistes répétés, tels que des blagues entre collègues, et protège les auteurs, en ignorant toute action de dénonciation

      L’orignal est ici https://seinesaintdenis.fr/violentometre

      Créé en Amérique latine, le violentomètre a été repris et adapté en 2018 par l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, en partenariat avec l’Observatoire parisien de lutte contre les violences faites aux femmes et l’association En Avant Toute(s).

    • Camus [il/lui]@lemmy.blahaj.zoneOPFrançais
      2·
      8 months ago

      Merci pour ton commentaire.

      Effectivement, je suis assez d’accord avec toi, après le 18 (rumeurs) est le dernier point avant la catégorie la plus grave, ils auraient sans doute pu l’ajouter aussi dedans? De toute façon j’ai l’impression que ce travail est un premier jet (il sera sans doute révisé par la suite), et sert surtout de grille de lecture plus qu’une gradation stricte