Les 50 derniers kilomètres de la Meuse juste avant son embouchure font l’objet d’un programme de restauration ambitieux de la part des autorités des Pays-Bas, une nation, si on peut le dire, pionnière en matière de cohabitation entre l’Homme et l’Eau. Cette fois, il ne s’agit plus de gagner des territoires sur la mer (conformément à la logique des polders) mais de rendre la plaine alluviale à son évolution naturelle, comme cela était le cas il y a plusieurs siècles. Les Pays-Bas font ici figure de précurseurs en Europe.