Ces chiffonniers de Nairobi n’y cherchent ni vêtements ni nourriture, mais des déchets électroniques

A travers toute la capitale kényane, on peut les voir inspecter minutieusement des tas d’ordures. A revendre aux rares entreprises kényanes qui recyclent ces produits Pour à peine 500 shillings par jour (moins de 4 euros), ces hommes en t-shirts et tongs sont en première ligne d’une bataille contre une menace grandissante pour l’environnement. Obsolètes ou cassés, les objets électroniques jetés au rebut sont devenus un fléau mondial. Selon l’ONU, l’industrie électronique génère des déchets à un rythme plus rapide que tout autre secteur, y compris le textile et les plastiques.

Inondée depuis longtemps par les déchets électroniques d’Europe et d’Asie, l’Afrique est désormais également confrontée à d’énormes volumes générés localement par la frénésie pour les smartphones, ordinateurs et appareils électroménagers.

Au Kenya, quatre entreprises - Sintmund Group, WEEE Center, Sinomet Kenya et Electronic Waste Initiative Kenya (E-WIK)- tentent d’endiguer cette marée électronique, en prolongeant la vie de ces produits.