Une cinquantaine de nichoirs à mésanges dans le parc Sainte-Marie, à Nancy

Petit oiseau discret à l’appétit ravageur, la mésange raffole des larves et semble se plaire en haut des arbres nancéiens.

En invitant les mésanges – charbonnières ou bleues – à s’installer durablement, Yannick Andres tente de rétablir un équilibre entre chenilles envahissantes et oiseaux malmenés par l’urbanisation de leur milieu naturel. « Les mésanges s’installent à la première ponte, quand elles ont besoin de nourrir les petits, au milieu du mois de mai, et là elles cartonnent », explique l’agent. Un couple de mésanges peut dévorer jusqu’à 500 larves de chenille par jour pour nourrir ses petits.